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Bienvenue dans un espace où chaque mot tisse un pont entre les âmes, où écrire devient un geste d’amour, de mémoire et d’éternité.

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Car prendre la plume, c’est tendre une main invisible. C’est créer un lien entre deux êtres, parfois éloignés de continents ou de siècles, mais que quelques lignes suffisent à rapprocher. Écrire sans vous voir, écrire pour vous atteindre malgré la distance, malgré le temps, malgré le silence. Chaque mot posé est comme une trace fragile mais indélébile, un fil d’or tissé dans le tissu du monde. Voilà ce que signifie écrire : inventer une connexion, bâtir un pont entre mon esprit et le vôtre.
L’écriture est l’un des plus grands dons que l’humanité se soit accordée. Avant elle, il y eut la parole, fugitive, emportée par le vent, déposée dans la mémoire incertaine des hommes. Mais la parole s’efface, alors que l’écriture demeure. Elle est une empreinte que rien n’efface complètement. Des tablettes d’argile gravées il y a des millénaires nous racontent encore les rêves et les peurs des civilisations disparues. C’est ainsi que les vivants d’aujourd’hui dialoguent avec les morts d’hier : par l’écriture. Elle est la mémoire du monde.
Et quelle mémoire ! Elle a préservé des bibliothèques entières de savoirs, de découvertes, d’histoires. Grâce à elle, les hommes ont bâti des empires de pensée, transmis des sciences, partagé des légendes. L’écriture a permis les traités de paix, les lois qui ordonnent nos sociétés, les constitutions qui protègent nos libertés. Elle fut l’arme des révolutions et la main tendue des réconciliations. Dans un mot écrit peut se loger le tumulte d’une foule ou le silence d’un apaisement.
Mais au-delà des victoires politiques et des progrès techniques, l’écriture est d’abord un acte intime. Elle est le langage du cœur. Écrire, c’est se donner. C’est déposer dans des signes muets la vibration de nos émotions. Qui n’a jamais écrit une lettre d’amour ? Qui n’a jamais griffonné sur une page blanche les mots qu’il n’osait prononcer ? L’écriture permet de dire ce que la voix étouffe, ce que la pudeur retient, ce que la peur empêche.
Dans chaque déclaration couchée sur le papier, il y a une audace silencieuse : celle de livrer son âme. L’écriture ne se contente pas d’informer : elle dévoile. Elle arrache au secret nos joies et nos tourments. Elle nous met nus devant l’autre, mais avec la protection des lettres comme voile pudique. Oui, écrire c’est aimer. Écrire, c’est avouer. Écrire, c’est confier à l’autre une part de soi qui survivra même au silence de nos lèvres.
Ce n’est pas un hasard si les amants, depuis l’Antiquité jusqu’à nos jours, se sont tant écrit. Les tablettes, les parchemins, les lettres parfumées, les billets glissés en cachette… Tous ces messages ont traversé les guerres, les océans, les séparations. Parfois, seule l’écriture permet de maintenir le feu de la présence quand les corps sont éloignés. C’est elle qui empêche l’oubli, qui nourrit la mémoire commune. Chaque phrase écrite à l’être aimé est une promesse : je pense à toi, je t’attends, je t’espère.
Mais l’écriture n’est pas seulement le domaine des amants. Elle est aussi le refuge des solitaires. On écrit pour se parler à soi-même, pour se comprendre, pour se soigner. Les journaux intimes sont des cathédrales secrètes où chacun peut déposer son poids de vie. Dans ces pages, on confesse ses erreurs, on célèbre ses victoires, on pleure ses absences. Écrire devient alors une médecine douce, une thérapie silencieuse. L’écriture console parce qu’elle écoute sans juger.
Elle est aussi une arme douce, mais redoutable. Les plus grands penseurs, les plus grands poètes, les plus grands révolutionnaires ont manié la plume comme d’autres manient l’épée. Des manifestes, des pamphlets, des poèmes ont bouleversé des peuples entiers. Par l’écriture, on éveille les consciences, on brise les chaînes de l’ignorance, on donne un souffle à ceux qui n’ont pas de voix. La plume, disait-on, est plus forte que l’épée. Et cela est vrai : une épée tue un homme, mais une phrase peut changer un monde.
Et puis il y a cette magie : celle de lire, et de sentir dans les mots d’un autre la chaleur d’une présence. Nous lisons aujourd’hui des auteurs disparus depuis des siècles, mais leur souffle nous parvient intact. Quand nous ouvrons un poème de Ronsard, une pièce de Molière, une lettre de Victor Hugo, n’avons-nous pas l’impression qu’ils nous parlent, ici et maintenant ? C’est là le miracle de l’écriture : elle abolit le temps, elle rend immortel.
Ce que j’écris en cet instant, vous le lisez à un autre moment. Je suis déjà passé, mais je vous parle encore. Vous me lisez, et je suis là, vivant dans vos yeux. Voilà le paradoxe merveilleux de l’écriture : elle fait dialoguer des absents, elle rend présent ce qui n’est plus.
Il y a dans chaque mot écrit une étincelle d’éternité. Même les phrases les plus modestes, même les notes griffonnées à la hâte, même les messages anodins contiennent une part d’immortalité. Car écrire, c’est croire que ce que l’on vit mérite d’être dit. C’est espérer que ce que l’on ressent pourra toucher l’autre.
Prendre la plume, c’est refuser l’effacement. C’est dire au monde : je suis là, j’existe, j’ai quelque chose à partager. C’est semer des graines dans la terre du langage, avec la certitude qu’elles germeront dans l’esprit d’un autre. Et quand bien même personne ne lirait ces lignes, l’acte d’écrire a déjà une valeur immense : il nous relie à nous-mêmes.
Écrire, c’est exister deux fois. Une première fois dans la chair, une seconde fois dans l’encre. C’est accepter d’être vulnérable et d’offrir cette vulnérabilité en héritage. C’est, au fond, un geste d’espérance : espérance que quelqu’un, quelque part, un jour, prendra ce texte, lira ces mots, et se sentira moins seul.
Alors je continue. Je prends la plume, je trace des signes, j’offre mes pensées à l’invisible lecteur. Peut-être êtes-vous loin, peut-être ne vous connais-je pas, peut-être même ne me lirez-vous jamais. Mais ce n’est pas grave. Car l’écriture n’a pas besoin d’assurance pour exister : elle vit déjà dans l’élan qui pousse à écrire.
Ô écriture, toi qui gardes la mémoire des civilisations et les secrets des cœurs, toi qui dresses des ponts par-dessus les abîmes, toi qui transmets l’amour et le savoir, que serions-nous sans toi ? Des êtres égarés dans l’oubli. Grâce à toi, nous parlons aux morts et aux générations à naître. Grâce à toi, nous aimons à travers la distance. Grâce à toi, nous devenons plus grands que nous-mêmes.
Et si, un jour, il ne devait rester de nous qu’une trace, une seule, qu’elle soit un mot écrit. Un mot simple, mais sincère. Un mot capable de dire : j’ai été, j’ai aimé, j’ai écrit.
Marc-Antoine BREKIESZ
Septembre 2025
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